Né en 1964 à Versailles

Vit et travaille à Paris
Diplômé d’histoire de de l’art (Sorbonne-Institut Michelet) et d’arts plastiques (Sorbonne Paris 4-Institut Saint-Charles).

Conditionné par un environnement familial artistique, Pierre Budestschu sait très tôt qu’il suivra la même voie.

En réaction à la tendance conceptuelle et à l’approche plastique théorique de ses années d’études à l’Institut Saint-Charles, il s’oriente vers la peinture figurative.

La fraîcheur plastique et l’énergie des dernières heures de la Figuration Libre au milieu des années 80 le galvanisent et lui permettent de faire ses premières armes au sein du collectif Perestroïkart : performances picturales urbaines sur papier Kraft grands formats, accrochages dans de nombreux lieux alternatifs parisiens, interventions « In Situ » sont autant d’occasions d’étancher sa soif de création en technicolor.

Au début des années 90, il consolide ses bases en typographie, illustration et BD.
La communication visuelle le fait vivre, sans qu’il néglige pour autant la peinture dont il fait l’apprentissage en autodidacte. La fausse naïveté de la Figuration Libre est bien morte, son approche picturale est plus académique à présent.

Ses inspirations formelles sont urbaines pour la plupart. Mais elles sont aussi imprégnées d’une nostalgie pour l’Amérique idéalisée des années 60-70. Les paysages urbains du sud-ouest des Etats-Unis, les voitures racées, les stations service désertes, et les derniers vestiges des architectures surannées de la fin du 19e siècle sont pour lui un terrain expérimental.

En 2011 il candidate au Salon d’Art Contemporain Mac Paris. Il est accepté et y rencontrera les galeries Ariel Sibony (Place des Vosges, Paris), Roy Sfeir (rue de Seine, Paris) et Strip Art qui exposeront son travail.

Nature morte, portrait, paysage, son approche du sujet est toujours empreinte de cette nostalgie qui n’interdit pas un regard critique, dans le choix de ses thèmes, sur la sur-représentation des mythes contemporains liés au rêve américain et ses dérives consuméristes.

Ses compressions de carcasses en sont une illustration. Les stations service désertées de la Route 66 comme les chefs d’oeuvre de l’industrie automobile américaine que sont la Ford Mustang ou les pickups rutilants, racontent l’histoire d’un rêve évanoui. Ses surfeurs solaires et insouciants témoignent quant à eux d’un idéal de vie révolu comme ses skateurs icônes d’une liberté aujourd’hui dérisoire.